JE N'AI PLUS ENVIE D'ÉCRIRE

 JE N'AI PLUS ENVIE D'ÉCRIRE 

La raison?

Très rares sont les personnes qui me lisent.  Et encore, parmi ces dernières, rares sont celles qui ajoutent un commentaire.
Oui, car je serai très heureux de savoir ce que d'autres que moi pensent de mes écrits. Et ce n'est pas le cas.
Alors, à quoi cela sert-il d'écrire?

Ces dernières 6 à 7 semaines, vivant la pandémie du Coronavirus, durant tant de temps libre, je l'ai passé à écrire. Je n'avais besoin que d'un mot, une idée, une pensée et bingo, dans ma tête je composais.
Et je crois avoir produit quelques textes assez intéressants. Mais là encore, c'est moi qui parle et certes que je les trouve intéressants.

Pourquoi m'obstiner à écrire encore plus?
Voila, ces jours-ci, j'entends les mots, tradition, miracle , étranger etc...
Et ceux-ci me poussent à vouloir les élaborer.
Je suis persuadé être capable de le faire et c'est la raison qui m'incite à poursuivre.

Mais encore une fois, pourquoi?
Avec la situation, telle qu'elle est, nous avons presque tous, perdu le goût de tout. Cela ne peut durer! Nous semblons nous habituer à cet état de choses plutôt désagréable  car nous n'avons pas le choix.
L'obligation d'aujourd'hui est que la minute  que l'on sort de chez soi, on doit porter un masque car grâce à celui-ci, nous ne risquons pas de contaminer le voisin, qui lui, porte aussi ce masque pour ne pas nous contaminer.

Alors, on subit. Un mot qui ne me plait guère. Car subit, signifie perdre le contrôle. Nous qui nous croyons tous macho, voila que cette nouvelle nature nous surprend et nous informe que nous ne sommes rien. Nous attendons que les gouvernements nous donnent l'autorisation de faire ce qu'i y a de plus normal, de plus cohérent, de sortir de chez-soi. Voila bientôt deux mois que rien ne se passe et rien ne se fait. Les commerces, quels qu'ils soient sont fermés, les activités quelles qu'elles soient sont interrompues. La vie n'est plus la même et l'économie est en train de foutre le camp.

Nous nous demandons tous, quand et comment nous sortirons de cette ahurissante situation et que sera ce nouveau monde auquel nous ferons bientôt face.
Nous nous sommes tous, à date, armés de patience,  la peur a en effet
affecté plusieurs et nous avons presque perdu le courage d'affronter ce malheur
L'anxiété, l'angoisse ont fait que des personnes normales se sont comportées de manière déshonorable, portant des gestes incongrus, jusqu'à cette jeune mère qui déprimée au plus haut point à poignardé ces deux filles de 11 et 5 ans.

Où allons nous?

Curieux! J'ai dit que je n'ai plus envie d'écrire, et voila que je débite à grande vitesse six paragraphes.
Je reconnais mon problème.
J'ai redécouvert le mot logorrhée  que nous n'utilisons pas souvent, et je crois que j'appartiens à cette clique de gens verbeux, qui parlent trop, parfois pour s'entendre. Mais je crois fermement que je pense plus avant de parler et ne m'attribuerai pas ce mot savant.

J'espère vivement retrouver le goût . Il est très important. Il est partie de nous-mêmes. Quel qu'il soit, le goût ajoute un élément favorable et positif à notre bien être. C'est pourquoi il ne faut pas s'en départir. J'utilise le mot goût au lieu d'envie, mais je crois qu'ils sont similaires. 

Je vais donc prendre mon courage à deux mains, comme on dit, me redresser et faire face à ce nouveau monde qui nous attend . Mieux vaut être prêt plutôt que surpris. Peut-être que ce ne sera pas si mal. On en  a vu d'autres au cours des âges. Levons nous donc et passons à l'attaque.

Jacques HADIDA

Commentaires

  1. I


    Don’t give up writing ✍️
    Read most of it especially the one you wrote in 2003 when you were still Montréal I believe! Good for the mind and soul and great companion!

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